Cloud européen, IA, deeptech : Les annonces du plan "Choose Europe for Science"
6 mai 2025 Choose Europe for Science Financement

Doté d'une enveloppe de 500 millions d'euros, le plan "Choose Europe for Science" vise à inciter les chercheurs et les entrepreneurs, en particulier américains, à venir exercer en Europe et en France. Pour ne pas rater la course contre les Etats-Unis et la Chine, il mise particulièrement sur le cloud et l'intelligence artificielle. Le tout s'inscrit dans un contexte propice, marqué par la mise sous pression des chercheurs et universitaires par l'administration Trump.
Une enveloppe totale de 600 millions d'euros
Ce plan est doté d'une enveloppe de 500 millions d'euros pour la période 2025-2027, a annoncé Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, présente pour le discours de clôture. "Cela permettra de soutenir les meilleurs et les plus brillants chercheurs et scientifiques d'Europe et du monde entier", a-t-elle déclaré. Du côté de la France, Emmanuel Macron a annoncé "des moyens supplémentaires de 100 millions d'euros" issus du plan d'investissement France 2030.
Le constat est le suivant : le modèle américain est "l'un des modèles les plus efficaces au monde de transmission de la recherche fondamentale à la recherche appliquée". "Durant les trois dernières décennies", ce dernier a ainsi été "plus efficace" que le modèle européen. Il a créé "deux fois plus de recherche par tête". "C'est ça que nous voulons rattraper", a résumé le président français rappelant les diverses problématiques liées la dépendance aux technologies américaines.
"La science libre est la condition de notre compétitivité", a lancé le président Emmanuel Macron, devant un parterre d'universitaires, d'entreprises et de personnalités politiques, lors de l'événement Choose Europe for Science à La Sorbonne le 5 mai 2025. L'objectif de cette nouvelle initiative : inciter les chercheurs et les entrepreneurs, en particulier les Américains, à choisir l'Europe pour exercer.
Financer la création de start-up
Le nerf de la guerre étant toujours l'argent, le président a rappelé l'importance d'"amener beaucoup plus d'argent du secteur privé sur l'innovation et sur la création de start-up". Bonne nouvelle : "c'est au cœur de l'urgence des prochains mois et de votre agenda, la titrisation, la mobilisation des fonds privés, le marché unique de l'épargne et du financement européen". Après avoir distribué des fonds sans garantie de rentabilité, les investisseurs se montrent désormais plus exigeants.
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