Next40: « 44 % des start-up de la promotion 2025 sont rentables »

13 juin 2025 Julie Huguet Next 40 Next 40 2025

Challenges

INTERVIEW – Le gouvernement a publié le classement de ses 40 start-up les plus prometteuses. Elles seront accompagnées par la Mission French Tech. Sa présidente, Julie Huguet, revient sur son rôle.

Attablée à un café du Boulevard Saint-Germain, la nouvelle directrice de la Mission French Tech, Julie Huguet, se presse d’avaler un café entre deux rendez-vous. La jeune femme a succédé en octobre dernier à Clara Chappaz. Depuis que sa prédécesseur a rejoint le gouvernement à l’Intelligence artificielle et au Numérique, c’est elle qui pilote le programme d’accompagnement des start-up de l’Etat français, sous la supervision de la Direction générale des entreprises. Ce jeudi 5 juin, l’organisme a publié son classement des 120 jeunes entreprises les plus prometteuses de 2025 et celles du Next40.

Challenges – Comment avez-vous fait votre choix cette année ?

Julie Huguet – Les critères pour faire partie de la sélection du Next40 ont beaucoup évolué depuis la création du label en 2019. Le premier consiste à réaliser plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires net sur l’exercice d’une année entière avec une croissance annuelle de plus de 15% sur trois ans. Le deuxième, c’est d’avoir levé 100 millions d’euros auprès de ses investisseurs. Nous ne retenons que les 20 plus grosses levées de fonds sur la période qui s'étend de 2022 à avril 2025.

Le classement est-il si différent des années précédentes ?

Il faut le voir comme une cartographie de nos start-up les plus avancées. Pour la première fois, 44 % des entreprises sélectionnées dans la promotion de cette année sont déjà rentables. Il est important pour nous de montrer que les levées de fonds ne sont pas tout pour évaluer le potentiel d’une start-up. Nous avons aussi tenu compte de leur impact sur la société. La sélection élargie des starts-up du Next 40/120 emploie 40 000 personnes, dont 29 000 salariés en France, pour un chiffre d'affaires cumulé de 10 milliards d'euros.

Lire l'interview en entier.

Retour aux articles